Article de presse écrit par
Caroline C.
à paraître dans l’édition du « Panta-Théatre » du mardi 22 mai 2012
Le 22 mai 2012, sera jouée à 20 h 30, pour la première fois, au Panta-Théatre de Caen, la pièce de Solenn DENIS intitulée SSTOCKHOLM pour laquelle l’auteur a obtenu le Prix Godot 2012.
Cette pièce est captivante tout en traitant d’un sujet tabou, celui de la séquestration. Progressivement apparaît en parallèle le syndrome de Stockholm, lui-même démontré au travers du personnage de Solveig qui se révèle être aussi Violaine dans certaines scènes.
La représentation de cette pièce inédite vous sera proposée à cette occasion par plusieurs élèves de collèges et de lycées de l’académie de Caen. Ce sera l’occasion d’avoir un échange privilégié avec l’auteur sur les difficultés de la mise en scène de celle-ci.
J’ai vu la pièce SSTOCKHOLM, de Solenn Denis, au Panta-Théatre
Dans SStockholm, j’ai été confrontée aux réalités de la maltraitance, de la séquestration et du viol de Solveig par son père. Par certains aspects, la vie de Solveig qui est séquestrée dans la cave m’a fait penser à l’affaire Natacha Kampoush qui a vécu les mêmes sévices.
La pièce formidablement interprétée par une actrice inconnue du grand public m’a particulièrement troublée par la grossièreté des dialogues et par ses jeux de scène ou la sexualité était omni présente.
La position de Frantz qui est tantôt père, tantôt amant, tantôt tortionnaire a un rôle prépondérant dans la pièce et celui-ci a été, tout comme celui de Solveig, d’une formidable interprétation.
Le passage qui m’a le plus choqué est celui où il veut que Solveig lui obéisse : « Appelle-moi Maestro » « C’est bon ! Ils te serrent assez les liens ? Tes mains? » « Maestro ! Obéis ! » « Je vais jouir…..Maestro ! »
chromographe 